Venu discuter

Shykeirô les avait entendu se chicaner. Pas par la porte principale, mais par le balcon d'où Kei pouvait accéder par un escalier caché. Pauvre Alkanen, il avait du cacher toute cette vérité et la voila qui venait gâcher sa vie à nouveau. Il se demandait réellement comment son grand frère faisait pour tout gérer en même temps. Il le trouvait courageux, mais peut-être n'était-ce que de la folie, qui sait?

Enfin, il avait décidé de venir le voir pour lui apporter son soutien. Il était vrai qu'habituellement, c'était surtout Al qui venait le voir pour le consoler, mais cette fois, ça allait être différent. C'était le grand frère qui avait besoin de réconfort et non le contraire. Il cogna à la porte et entra sans attendre qu'il lui permettre d'entrer. Il referma la porte derrière lui puis alla se poster debout devant le bureau de son frère.

"Salut Al."

Pour une fois, il avait décidé d'abandonner les vêtements sombres et était venu lui rendre visite avec une chemise de soie blanche et des pantalons beige. Il savait que le noir aurait surtout empiré l'état de son frère qui désespérait de le voir aussi cruel avec les élèves. D'accord il comprenait un peu, mais il n'avait jamais pardonner à Teko et sa bande d'avoir fait de lui un infirme à vie.

Il contourna le bureau de son grand frère et dès qu'il fut lever, le serra doucement dans ses bras. Il était aussi grand que lui et lui frictionnait lentement le dos. Il savait aussi que son frère était quelqu'un de très fier, mais aujourd'hui il était bien décidé à le faire sortir de sa coquille et à le faire s'exprimer un peu. Ce qui lui ferait certainement le plus grand bien.

"Je t'ai entendu discuter avec mon fils, puis avec Mick. Tu ne devrais pas t'en faire, ils t'aiment tous deux beaucoup, ils ne resteront pas fâchés contre toi longtemps."

Le rassura-t-il avec un sourire et en l'embrassant doucement sur la joue. Il lui fit un doux sourire, puis le colla de nouveau contre lui. D'accord il n'avait que 36 ans et Al 64 ans, mais il savait quand même ce dont son frère avait besoin et quand il en avait besoin. Là et maintenant il avait besoin de son petit frère et d'encouragements.

Al était plutôt surpris d'entendre cogner quelqu'un, mais encore plus de voir son frère entrer. Il ne s'y attendait pas du tout. Pourquoi était-ilvenu. En tout cas, il se calma, car il était là. Son petit frère était là et il avait même une petite idée de la raison. Cette attention à son égard le fit sourire. De plus, Kei était habillé moins sombrement, comme il s'efforçait de le faire à chaque fois qu'ils était seuls.

"Salut Kei"

Fit-il en se levant finalement et il se fit serrer par son frère. Il était bien dans ses bras. Ils avaient tous deux la même grandeur. Alkanen songea que cela faisait bien lontemps que ca n'avait pas été Kei qui le prenait ainsi pour le consoler et lui dire que tout irait bien. C'est d'ailleurs ce que disait la prochaine phrase de son petit frère. Il se colla plus contre lui, fermant les yeux sous ce poids si lourd.

"Tu as peut-être raison, mais je ne peux m'en empêcher. Ils sont tout pour moi et j'aimerais que mon passé cesse de gâcher ma vie."

Se désespéra-t-il en cachant sa tête dans le creux du cou à son frère. Il ne montrait pas souvent ses faiblesses et il n'y avait presque Kei qui avait le droit de voir une émotion de tristesse humaine ravagé son expression. Il se colla encore plus, désespéré. Sachant qu'il en avait le droit et qu'il n'avait pas à avoir honte, il laissa quelques larmes couler, sortant le trop d'émotion qu'il avait à l'intérieur de lui.

"Je suis peut-être un peu trop geignard, je ne suis aps le seul à souffrir dans ce bas monde."

Fit-il en essayant de contrôler ses larmes. Il finit par abandonner, les laissant couler sur ses joues.

Shykeirô regardait son frère avec compassion. Il savait que ça devait être dur. Il avait quand même passé de criminel à homme respectable. Il le gardait collé contre lui et sentit dans son coeur les larmes d'Alkanen. Ils étaient frère, mais bizarrement, ils sentaient leurs émotions comme des jumeaux.

"Tu n'es pas geignard, pleure et plains-toi comment tu le veux, tu le mérite fréro."

Fit-il en lui frictionnant tendrement le dos. Il avait un peu de misère avec son équilibre, car sa canne avait été brisée par Mazashi. Il eu un soupire inaudible. Maintenant ce garçon savait qu'il était le père de Katsuo. Quelle poisse. Il s'en voulait à mort, mais ce n'était pas le moment, il devait consoler Al.

"Tu t'inquiète réellement pour rien. Ils reviendront vers moi. Si mon fils me ressemble et ressemble à Sali, il te pardonnera."

Sali...Bordel, rien n'était fait pour lui rammener sa joie. Il embrassa Al sur la joue pour lui transmettre son amour fraternel.

Al se blottit contre son frère, toujours les larmes coulant sur ses joues. Il savai que Katsuo le pardonnerait certainement, mais il se sentait si mal qu'il n'arrivait pas à se défaire de cette mauvaise impression. Peut-être la vieillesse n'aidait pas pour réparer les choses, mais il ne se sentait pas trop bien sur ce sujet.

Tu as certainement raison, mais je suis vieux, alors c'est peut-être normal que je me fasse du soucis pour rien.

Il eu un faible sourire. omme il aurait aimé que Seiishi soit là en ce moment pour le consoler. Au moins, il avait son frère à ses côtés et juste ça c'était déjà beaucoup pour son bonheur.

"D'accord, je continuerai d'espérer alors..."

Il le serrait toujours dans ses bras, compatissant même s'il n'avait jamais réellement vécu ce genre de chose. Il lui frictionna tendrement le dos comme il le faisait avec lui habituellement. Les rôles avaient été inversés, car c'était maintenant le petit frère qui consolait le grand. Puis, il décida de changer de sujet.

"Avec Seiishi...Ça va comment?"

Comment le jeune homme était au courant? Secret! Même s'il savait qu'il allait devoir le dire à son frère, donc il attendait ce moment et ne dit rien à propos de ça. Il le savait, c'est tout.

*J'espère qu'il fera pas chier Al, ou je le massacre.*

Oui, il aimait trop son frère pour le voir souffrir, déjà qu'il allait assez mal. Faudrait pas en rajouter.

Al se laissa rassurer par son petit frère sans aucune honte. Il se sentait bien, car ce n'était pas souvent qu'il avait quelqu'un près de lui, car il avait tellement de travail qu'il voyait de moins en moins de monde. Bien que tous devaient être aussi occupé que lui-même donc. Sauf peut-être Kei dont son travail ne se révélait pas réellement compliqué.
Il entendit un prénom familier, puis rougit violemment. Refusant de regarder son frère en face, il baissa la tête.

"Ç..Ça va bien..Et comment tu sais que..?"

Il se tut immédiatement et se mit à rougir encore plus, maudissant intérieurement son expérience de gamin vis-à-vis les relations amoureuses. Même Kei, de 30 ans plus jeune que lui avait déjà eu une femme et deux enfants. Il soupira longuement, se sentant las tout à coup.

"Il est là pour moi quand j'en ai besoin..."

Il rougit un peu plus et enfonça sa tête dans l'épaule de son frère, gêné un max.

Il ne put s'empêcher de...d'éclater tout bonnement de rire sans raison. Le problème, c'était que la situation était certes un peu drôle. Normal, Al était en train de lui rougit dans les bras, juste parce qu'il parlait un peu de son amoureux. Il le décolla avec force de lui et le regarda dans les yeux, un sourire moqueur.

"Tu remercieras ton infirmière. Sora vous a vu dans l'infirmerie."

Il lui caressa les cheveux tendrement.

"Tu n'es pas obliger d'être aussi gêné. Bon d'accord, tu as 64 ans, tu es encore puceau, tu n'as jamais aimé personne d'autre et Seii t'as volé ton premier baiser. Ouais et puis? T'es pas heureux?"

Un regard diabolique. Il adorait agacer son grand frère et il venait de trouver la bonne chose..

Il tressaillit. Sora les avait vu? Tant qu'elle n'avait pas vu son dos, ça ne lui dérangeait pas. Puis, il commença à le faire reculer. Quand il continua de parler, il lui tourna brusquement le dos, les joues en feu.

"Kei! Quand même...Je..J'ai..Arg!"

Droit comme un pic, il rougissait à vue d'oeil, il n'avait pas l'habitude de perdre autant le contrôle sur soi-même. Mais Shykeirô avait dit tout ce qu'il ne voulait pas entendre. D'accord, c'était la simple et pure vérité, mais c'était cruel de sa part. Il soupira brusquement.

"Ça n'a aucun...rapports.."

Dit-il d'une voix saccadé, le rouge toujours présent. Un adolescent en amour, voila de quoi le directeur de 64 ans avait l'air. Il tremblota un peu, puis poussa un autre énorme soupir.

Kei éclata de rire. Il s'avança vers son grand frère et lui murmura doucemetn à l'oreille, la voix légèrement moqueuse.

"Oui, ça l'a parfaitement rapport. Dis-moi, il a déjà prévue de..."

Il ne finit pas sa phrase, car il était sur qu'il n'en avait pas besoin. Ce qu'il savait par contre, c'était que son frère risquait de réagir et c'était ce qu'il voulait. Le voir rougir comme un gamin était plaisant. C'était marrant mais pas possible.

"Au fait Al, tu as l'air d'un mignon petit adolescent invité à son premier rendez-vous amoureux.."

Dit-il à voix haute en se reculant doucement, un rire léger et moqueur résonnant. Puis, il prit son sourire le plus moqueur possible.

Al sentit un frisson lui parcourir brutalement l'échine et ses joues prirent complètement feu. Qu'est-ce...qu'il..venait de dire??? Il comprit très vite.

"Shykeirô Hikari!"

Cria-t-il vexé, mais tellement gêné que sa voix tremblait un peu. Il se retourna vers son frère exaspéré. Pourquoi il parlait de ça maintenant et surtout ici alors que des oreilles indiscrètes pouvait tout entendre.

"Je...tu..ne..Arg!"

Il frappa le sol du pied. L'homme adulte ne savait pas ce qui lui arrivait, mais c'était affreusemetn gênant. Il n'avait pas l'habitude de perdre ainsi le contrôle de ses émotions et remerciait le fait que personne d'autre ne se trouvait dans cette pièce, juste son frère. Il fulminait, rougissait et surtout, se sentait complètement stupide.

Seii n'avais rien a faire.. Il n'avait pas de cours aujourd'hui a donner, autant en kendo qu'en théâtre.. S'était une journée de conger pour lui. En ce moment, les corridors étaient vides puisque c'était le temps des cours.. Alors, Seii se promenait dans les coridors, tout bonnement, les mains dans les poches, sans son chapeau sur a tête, habiller comme a son habitude en renaissance.. S'était tellement classe et confortable ^^

Seiishi marchait, pensant à Al.. seulement à Al.. Toute ses pensés étaient prises par lui... Il ne pensait qu'a lui, son visage.. Les sensations qu'il avait se retrouvant près de lui.. Tout de plus agréable.... Tien, il se demandait ce qu'il pouvait bien fraire justement en ce moment.. Était-il sorti pour une fois? Non, certainement qu'il était dans son bureau, comme d'habitude.. comme toujours... Vraiment dommage qu'il ne sortait pas plus souvent.. S'était si agréable.
Alors, il se décida d'aller le voir. Tout en se rendant a son bureau, Seiishi pensait a la dernière foi qu'ils s'étaient vu.. à l'infirmerie... Il avait passer la nuit avec Al, ce qui s'était avéré réellement agréable.. Il avait été très bien a ses côté... Il se demandait néanmoins si ça allait.. La dispute qu'Al avait eu avec Mickaël et le coup qu'il s'était ramasser dans le dos était loin d'être rassurants... Ça inquiétait beaucoup Seiishi... Il se demandait comment allait Alkanen en ce moment...

Il arriva près du bureau d'Al et entendit sa voix.. Et celle d'un atre homme.. Il l'a reconnu après quelques secondes; celle du surveillant Shykeirô Hikari, le frère de Al... Il rendait une visite à Al? Il espérait juste ne pas les déranger n voulant revoir Al...

Arriver devant la porte refermée du bureau, il cogna puis ouvrit la porte pour regarder à l'interrieur où il y vit Shykeirô - étrangement hailler clairement oO - et Al ... qui rougissait?

~ Euh.. Bonjours ^^' Je ne vous dérange pas?

Demanda-t-il avec un petit sourire timide et naïf... Il espérait sincèrement ne pas les déranger... v_v

Il lui hurla après, mais il ne put qu,en rire encore plus. Il lui fit un gentil clin d'oeil, puis sursauta. On cognait à la porte. Il se retourna sans problème grace à la canne qu'il avait dans les mains. Son sourire devint presque sadique lorsqu'il vit Seiishi. Tiens, comme il tombait bien.

"Nous parlions justement de toi Seiishi..."

Dit la voix devenu subitement froide du surveillant. Il avait encore un peu de misère en paraître gentil avec d'autres personnes que son fils et évidemment Alkanen.

"Non, ça va, faire la porte et viens, tu ne dérange pas le moins du monde, n'est-ce pas Al?"

Il tourna sur lui-même avec sa canne pour pouvoir être face à son grand frère. Il avait un sourire qui ne voulait dire rien de bon.

Alkanen ne savait plus quoi penser de son petit frère. Kei devenait de plus en plus fouinard et il n'aimait pas ça. En faites, c'était surtout parce que ça le faisait rougr, car sinon Kei devenait plus rigolo avec ce genre de sourire. Le clin d'oeil de kei fit rougir une nouvelle fois le directeur qui cru faire une attaque quand il vit apparaître Seiishi de derrière la porte. Il respira discrètement un grand coup.

"Seiishi..."

Sa voix était timide et tremblante. Kei venait de l'humilier et il fallait que la dernière personne qui ne devait entrer ici ne rentre. Quelle poisse. Il espérait que Kei se tienne un peu en sa présence. Il cru ses espoirs réalisés lorsqu'il entendit la voix froide de Kei s'élever. Malheureusement, ce n'était pas finit. À la question de Kei, il rougit violemment.

"Non..il ne dérange pas..."

Il lança un regard meurtrier à son frère. Un vrai celui-là. Pas les faux qu'il lançait à Seiishi et aux autres. Non, un véritable, celui qu'il utilisait avant. Bien avant de devenir directeur. En faites, il savait que ça laisserait de glace son frère, mais c'était le seul regard fort qui parvenait à l'atteindre un peu alors..Puis, il setourna vers Seiisi, espérant que le regard avait été inaperçu, et lui fit un jolie sourire.

"Je...suis content de te revoir^^"

Le non vouvoyement prouvait que Kei était déjà au courant et qu'il n'avait pas à jouer la comédie.

Son sourire disparu puis réapparue lorsque Alkanen lui fit son regard. Il avait tresaillit légèrement, mais ne fit aucun commentaire. Son regard moqueur n'allait pas très bien avec son sourire si sadique. Surtout qu'il savait Al assez gêné. Il vit Seiishi approcher d'Al et sa réaction de se fit pas attendre. D'un coup de canne bien placé, il envoya son frère dans les bras du professeur de kendo.

*Je sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que je vais pouvoir décompresser.*

Il regardait son frère avec un sourire des moins rassurants. Il adorait l'agacer et maintenant qu'il en avait l'occasion^^

Seiishi s'approchait de lui, il aurait voulu être dans ses bras, mais la gêne le clouait sur place. D'ailleurs, il ne semblait pas le seul. Puis, un coup le fit vaciller et il se raccrocha à la seule chose qu'il pouvait, c'est-à-dire Seiishi. Ses mains aggriper à sa chemise, Al leva doucement la tête vers son enseignant, puis vira tomate, voyant que Kei avait fait totalement exprès.

*Nom de dieu...*

Il frisonna légèrement, mais ne se déplaça pas, finalement bien dans les bras de Seiishi. Il accota sa tête sur son épaule, essayant d'amenuiser le feu de ses joues.

"J'espère que tu vas bien?"

La voix tremblait un peu, mais ses yeux enragés était posé dans celui de Shykeirô. Non, ça ne le dérangeait pas que Seiishi soit là, collé contre lui. Ce qui lui dérangeait c'était la stupidité de son frère et le fait qu'il adorait le mettre tout rouge. Il leva finalement la tête vers Seii, son regard de nouveau timide, mais amoureux.

Shykeirô finit par soupirer, même lui n'était pas aussi coincé au temps où il sortait avec Sali. Il passa derrière Al, le poussa une nouvelle fois et alla confotablement s'asseoir derrière le bureau de son frère. Il sortit un dossier et se mit à le lire. Évidemment, c'était le sien, car il n'avait pas assez de culot pour lire les autres.

"T'inquiète Al, c'est le mien.."

Dit-il d'une voix ennuyée. Il monta son regard glacial vers Seiishi. Ce dernier était mieux de ne jamais faire mal à son frère ou ille regretterait. C'était à peu près ce que l'on pouvait lire dans ses yeux froids et cruels...

Il sourit à Seiishi, il était tellement bien dans ses bras qu'il ne s'imaginait pas ailleurs.

"Oui, ç..ça peut aller."

Puis Kei le poussa à nouveau et leurs lèvres se croisèrent, mais au lieu de se reculer en begayant, il l'embrassa finalement pour vrai. De toute façon, il n'avait eu besoin que d'un coup de pouce. Maintenant, il pouvait se coller contre Seiishi sans avoir la moindre gêne. Lorsque le baiser finit, quelque chose lui revint en tête. Sa conversation et le murmure de son frère. Il se décolla subitement de Seiishi, le visage tomate et le souffle coupé. Il baissa les yeux piteusement et jura inaudiblement.

*Je vais le tuer...*

"Alors...c'est une journée de congé pour toi?"

Il leva son regard désolé sur lui. Timidement, il revint dans les bras de Seiishi.

Shykeirô avait finit de lire et vu que Seiishi était venu les interrompre, il n'y avait pas grand chose d'autre à faire. Ce fut donc en soupirant qu'il se leva. Il ne voulait pas s'ennuyer à regarder deux amoureux se bécotter alors que ca vie amoureuse était inexistante. Il passa devant Al et le piqua des bras à Seii. Lui lui donna un calin, l'embrassa sur la joue.

"Je m'en vais et je barre la porte, pour que personne ne vous dérange..."

Murmura la voix moqueuse de Shykeirô pour que seul Al ne l'entende. Il partit ensuite vers la porte, puis se retourna pour regarder le couple.

"C'était un plaisir Seiishi..."

Il eu un sourire des plus lugubres et un regard glacial.

"Au fait, faites pas trop de conneries..."

Son regard froid était posé sur Seiishi, puis il partit, s'aidant de sa canne.

Il sourit au commentaire de Seiishi, c'était vraiment gentil ça! Il était venu le voir. Ça lui réchauffait le coeur. Puis, son frère se leva avec un air ennuyé alors qu'Al savait qu'il était triste. Puis, il attérit dans les bras de son frère. Son corps sembla se figer lorsqu'il lui murmura quelque chose à l'oreille. Ses joues prirent littéralement feu alors qu'il était raide comme un pic. Pourtant, il réagit rapidement.

"Shykeirô!"

Un couteau vola dans les airs et attérit sur la porte que Kei venait de fermer et de barrer. Al sursauta, comment le couteau était attérit dans ses mains, aucune idée. Ah! C'est vrai, il en gardait un avec son pistolet afin d'être sur qu'il ne se fasse pas attaquer par surprise. Il eu un énorme soupire et se prit la tête entre les mains, rouge de gêne et de honte...Il se tourna alors vers Seiishi et se blottit directement pour du réconfort.

"Je suis réellement désolé de ce qui vient de se passer. Je suis sur les nerfs depuis l'infirmerie.."

Il chercha ses lèvres et y déposa un baiser tendre et doux, encore plus que les premiers. Il semblait bien avec Seiishi et essayait avec peine d'oublier les propos gênant de son stupide frère. Après tout, il n'était as obliger de sauter les étapes non? Surtout qu'il n'était pas très à l'aise, quoiqu'il n'avait pas peur, c'était déjà ça. Il était juste...vraiment pas à l'aise.

"Et puis il m'a cherché..."

Il l'embrassa doucement dans le cou alors qu'il blotissait sa tête dans le creux de celui-ci. Ses mains s'étaient doucement posées sur la chemise de l'enseignant en kendo. Maintenant, il ne voulait plus se décoller et arrivait même à en oublier son petit frère et ses conneries.

(llool, vive les couteaux)

Alkanen essya d'ôter le peu d,espace qui restait entre lui et son amoureux. Il voulait être tout collé, se sentir rassuré. Même si c'était lui le plus vieux. Mais il avait tellement jouer les psychologue que ça en devenait compliqué. Il l'embrassa une nouvelle fois dans le cou. Source chaude...il rougit automatiquement, ce contact de peau...il risquait pas de l'oublier de si-tôt. Puis, la question de Seiishi le fit encore plus rougir.

"Il a juste dit qu'il barrait la porte pour ne pas que l'on soit...dérangé."

Il releva sa tête vers lui, rouge comme une tomate. Il n'aimait pas rougir ainsi, il savait qu'un jour, cela agacerait Seiishi. Il baissa tristement les yeux, pusi reprit ses esprit.

"Comme ça, ça n'a pas l'air grave, mais avec tout ce qu'il m'a dit avant ton arrivé..."

Il soupira et repensa au couteau. Il ne fit aucuns commentaires et ne daigna pas aller le chercher. Il se colla tendrement contre Seiishi et l'embrassa une nouvelle fois dans le cou. Un tic faisait que son index flattait la chemise de l'enseignant. Al lui ne s'en rendait pas totalement compte.